La révolution ukrainienne qui c’est fini avec la „victoire” de l’opposition
pro-européenne est, de fait, une première étape d’un processus long et
difficile. La démocratisation de l’Ukraine, où les intérêts géopolitiques de la
Russie sont incontestables et en même temps naturelles et justifiés, restera
longuement un desideratum, un but probablement irréalisable.
«Sans l'Ukraine, la Russie cesse d'être un empire»,
a dit Zbigniew Brzezinski. C’est
pourquoi le Kremlin utilisera agressivement sa machine propagandiste impérialiste
et la force militaire dans les régions habitées par les personnes d’ethnie
russe (en Crimée par exemple) et dans d’autres régions, pour „protéger” la sécurité de
ses citoyens (la même tactique utilisée en Transnistrie, en Ossétie etc.).
La démission du président Yanukovych et la chute de son gouvernement ne
représentent pas la fin de la crise. Ces actions-ci rapides, réalisées par les
forces politiques ukrainiennes pro-occidentales ne changeront pas la situation
actuelle. Au contraire, la Russie mettra
continûment la pression sur Kiev, surtout sur les nouvelles autorités. Putin a
déjà envoyé des troupes en Crimée. L’Institut allemand d’affaires internationales
et de sécurité estime qu’a Sevastopol sont stationnés 26 000 soldats russes. La
Russie joue sa dernière carte. Elle fera tout le possible pour maintenir son
influence sur ces territoires – des territoires qui occupent une position géopolitique
stratégique et vitale pour la Fédération de Russie.
Si la Russie perd l’Ukraine, elle perd la guerre psychologique et
territoriale contre l’Union Européenne et les Etats-Unis.
C’est pourquoi la Russie continuera à lutter pour
l’Ukraine.
Toutefois, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré
récemment que toute intervention militaire en Ukraine serait une "grave
erreur".
L’Ukraine se trouve dans une situation un peu délicate et
l’Intégration Européenne n’est qu’un motif insignifiant qui a déterminé les
grandes puissances du monde s’impliquer activement dans ce conflit. Les
intérêts géostratégiques sont plus importants que l’option européenne du peuple
ukrainien. L’Ukraine n’est pas qu’une victime.
Qui est la suivante?!
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